Revue de presse
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20 novembre 2018Christophe Chancerelle prend la barre de Marine Composite, à la suite de Bernard d'Assignie.
Par Briag Merlet (BoatIndustry)
Après des années à la tête de Marine Composite, le chantier naval morbihannais, basé au Crouesty, Bernard d'Assignies a passé la main. BoatIndustry a rencontré son successeur, Christophe Chancerelle, pour échanger sur son parcours et le futur de l'entreprise.
Vous venez d'arriver à la barre de Marine Composite. Pouvez-vous nous en dire plus sur votre parcours et vos liens avec la plaisance?
J'ai repris il y a 15 ans l'entreprise MGS au Grand-Fougeray en Ille et Vilaine. La société est spécialisée dans l'antidérapant, dont elle produit 10 000 m² par an pour l'industrie et les collectivités. Elle fournit notamment quelques ports de plaisance. En 2013, j'ai fait l'acquisition de la société ARM2, spécialisée dans l'usinage de précision et la fabrication de pièces métalliques sur mesure. Installées sur le même site, respectivement sur 1 500 m² pour l'antidérapant et 600 m² pour la mécanique, les entreprises forment un petit groupe. D'un point de vue personnel, j'ai toujours eu la passion du nautisme, comme plaisancier.
Comment s'est passée la reprise de Marine Composite?
J'étais déjà client de Marine Composite. Quand Bernard d'Assignies m'a dit qu'il vendait la boîte, cela m'a intéressé. J'ai été séduit par les produits et leur style à la fois nouveau et classique. Il y a déjà eu 23 Bihan 6.50 de construits et 82 Gazelle.
Quelle synergie voyez-vous avec vos autres activités?
Je pense qu'il y a des synergies à trouver, notamment pour le Bihan 6.50, que ce soit avec ARM2 pour l'accastillage à façon ou avec MGS sur l'antidérapant. J'avais d'ailleurs déjà envisagé de partager un stand dans les salons nautiques avec Marine Composite pour mettre en avant les antidérapants.
Quelles évolutions envisagez-vous pour Marine Composite?
Je n'arrive pas pour tout révolutionner. On va déjà faire aussi bien. Je vais m'appuyer sur l'équipe en place. Le chantier doit rester à taille humaine avec un fonctionnement familial. L'objectif est d'atteindre 5 à 6 bateaux neufs par an et de continuer l'activité d'entretien et d'hivernage. Nous allons aussi redémarrer le projet de nouveaux bâtiments. (NDLR: le projet évoqué en novembre 2017 sur BoatIndustry, a pris du retard avec la cession de l'entreprise, mais devrait voir le jour en 2019.)